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Nos propositions :
– mettre fin à la contention car il s’agit d’une entrave pouvant être traumatisante pour les patients.
– mettre fin à la sismothérapie (électrochocs) qui n’a pas prouvé une efficacité suffisante et peut être source de souffrances pour les patients.
– favoriser au maximum le consentement du patient aux soins, sans pratique infantilisante ou humiliante.
– limiter strictement et encadrer davantage le recours à la camisole chimique.
– adopter une approche holistique dans l’évaluation du patient pour mieux prendre en compte les facteurs environnementaux (logement, emploi, famille…) et proposer une prise en charge globale des patients (sommeil, alimentation, activité sportive, insertion sociale…), en responsabilisant la famille.
– proposer une prise en charge qui favorise le maintien à domicile (consultations, suivi à domicile, centres de jour) et respecte le projet de vie de chaque patient.
– garantir des locaux et des conditions d’accueil dignes et de qualité pour les patients, leur famille et les professionnels de santé.
– favoriser les établissements de santé à taille humaine et les structures de proximité de petite taille.
– spécialiser les équipes médicales en fonction des troubles rencontrés (burn-out, dépression, troubles addictifs…) et de l’âge des patients (santé mentale des jeunes, personnes âgées…).
– généraliser les projets ou les pratiques innovants ayant démontré leur efficacité et pour lesquels la satisfaction des patients et des équipes médicales est avérée.
– systématiser le suivi individuel d’un nombre limité de patients (une vingtaine) par les infirmiers, permettant des rencontres régulières de préférence hors du cadre hospitalier, des temps d’écoute et d’échange pour favoriser la guérison, l’autonomie et le mieux-être.
– mieux diffuser les résultats des recherches en immunopsychiatrie à l’ensemble des professionnels de santé.
– promouvoir un usage modéré et raisonnable du médicament (qui n’est pas dénué d’effets secondaires), soutenir et développer plus significativement les thérapies non médicamenteuses, individuelles ou collectives (psychothérapie, groupes de parole, sophrologie, relaxation, ateliers bien-être, musicothérapie, art-thérapie, zoothérapie, ergothérapie…).
– promouvoir la prévention, l’accompagnement et la réinsertion sociale de la personne car elles jouent un rôle essentiel et doivent être au cœur du métier.
– favoriser les liens entre les services hospitaliers, la médecine de ville et les associations pour garantir un soin de proximité et de qualité au plus près des attentes et des besoins des patients, mais aussi partager les expériences et les bonnes pratiques, et promouvoir l’innovation et la recherche.
– systématiser la mesure de la satisfaction des patients à travers des enquêtes qualité, dans les établissements de santés publics et privés.
– réformer la tarification à l’activité, mode de financement des établissements de santé, en la simplifiant.
Nos propositions visent à répondre aux principaux enjeux rencontrés par les patients, leur famille et les professionnels de santé, en garantissant des soins de qualité.