Dans l’Ehpad de Kersalic à Guingamp (Côtes-d’Armor), des résidentes dansent et prennent l’apéritif de 19h jusqu’à l’heure à laquelle elles souhaitent se coucher. Ces pensionnaires, atteintes de troubles cognitifs, nécessitent de l’attention et de la douceur. Elles souffrent de problèmes de mémoire, de désorientation temporelle ou spatiale. Ce soir-là, elles s’amusent comme tout le monde. Geneviève Guy, la psychologue, estime qu’il faut s’adapter au rythme des résidents, et non l’inverse.

Des contes pour aider à s’endormir

Depuis deux ans, les activités mises en place la nuit ont fait baisser de 36% à 5% la prise d’anxiolytiques dans l’Ehpad. Le soir, les angoisses peuvent rapidement surgir. Une aide médico-psychologique propose une lecture de contes pour aider le résident à s’endormir. « On amène les habitants à rêver », explique Mégane Rondel, aide médico-psychologique. Après 22h, trois aides-soignantes commencent leur ronde en pyjama, un costume symbolique qui aide les personnes âgées à se repérer dans le temps.

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